Mercredi 18 et jeudi 19 mars

Ce matin, dur, dur!

On dépose nos provisions à la cuisine de camp et à l'accueil du camping pour ce qui n'est pas périssable.

Impossible de donner à des campeurs, tout le monde semble être dans la même situation que nous.

Les camping-cars quittent l'un après l'autre le camping.

Arrivés chez Britz, ça se confirme. C'est un peu "panique à bord". L'accueil est fermé et on nous envoie directement sur un grand parking. Les camping-cars se garent les uns derrière les autres, on suit le mouvement. A peine arrêtés, on nous demande de laisser les clés sur le véhicule, prendre nos bagages, les mettre dans la remorque de la navette pour l'aéroport et nous y installer. Aucune formalité, rien à signer, c'est le "sauve qui peut"!

Les formalités à l'aéroport sont à minima et on présente juste nos passeports à la machine qui effectue l'enregistrement et ensuite à celle qui nous permet d'entrer dans la zone d'embarquement. Là, nous allons attendre deux heures dans un terminal quasiment vide.

Le décollage se passe sans problème et nous partons pour 44 heures de voyage. L'avion est finalement presque plein.

Nous passons au-dessus du dépôt de chez Britz, des centaines de camping-cars sont garés.

Après une bonne dizaine de minutes de vol, mes oreilles m'avertissent que nous perdons de l'altitude et il me semble que nous avons changé de trajectoire et effectuons une lente rotation...

Le commandant de bord annonce que nous faisons demi-tour et allons atterrir à Christchurch à cause d'un problème technique... problème de train d’atterrissage si j'ai bien compris.

Nous restons au sol trois heures, confinés dans l'avion (ça commence!) avant de redécoller pour Melbourne où nous atterrirons après 4 heures de vol. Pas d'incidence pour nous, heureusement, car nous y avions 7 heures d'escale, mais certains voyageurs auront raté leur correspondance.

A Melbourne, de nombreux vols sont supprimés et il y a peu de monde dans l'aéroport, hormis dans la salle d'embarquement des vols Émirates pour Dubaï. Notre A380 est plein! Départ à 22h50 heure locale. 14 heures de vol, de nuit tout du long car nous avançons avec elle. Arrivée à 5h50 à Dubaï où nous découvrons un aéroport en pleine activité. Là encore, pas de contrôles, c'est totalement différent du voyage aller.

Nous redécollons 2 heures plus tard. L'A 380 est également plein. Beaucoup de français rapatriés comme nous.

Cette fois, le voyage se passe de jour et Bernard peut bien profiter du hublot!

Atterrissage peu après midi, après 7 heures de vol. Roissy est vide, mis à part les 550 passagers de notre avion. Présentation de notre passeport à la machine, récupération des bagages. Les nôtres étaient pour ainsi dire les derniers! Puis nous sortons de la zone internationale sans aucun contrôle.

Maintenant il nous faut trouver un TGV pour rentrer, car je viens de recevoir un SMS qui nous dit que celui que nous devions prendre est annulé. La gare TGV est vide, tout est fermé, même les WC! Personne pour nous renseigner. Il ne reste que les machines. Je réussis à échanger mon billet pour le seul TGV en circulation, mais nous serons en rade à Nancy. Heureusement que Charlotte trouve la solution. Nous trouverons leur deuxième voiture au parking souterrain de la gare de Nancy et pourrons rentrer à la maison par la route. Dans la voiture il y a même du gel hydroalcoolique, des gants et le formulaire d'autorisation. Merci François!

De retour à 21h30 à la maison, nous réalisons que nous avons eu beaucoup de chance de pouvoir rentrer rapidement. Merci à l'Agence "e-austalie" pour son efficacité.

Une chose est sûre, l'envie de continuer notre découverte de la Nouvelle-Zélande est entière et nous ferons notre possible pour y retourner. En attendant, nous allons faire comme tout le monde et rester confinés à la maison.