Samedi 11 mars


Journée de transition. Nous entamons la deuxième partie de notre voyage.

Si on fait le bilan de la première partie:

le voyage Remiremont/Auckland: comme sur des roulettes

le décalage horaire: on n'y pense même plus, à part le soir en se couchant, quand on met le téléphone en mode avion pour ne pas être réveillés par un appel au milieu de la nuit.

la météo: on a plutôt eu de la chance, chaleur agréable, excepté vendredi matin où nous avons essuyé une belle averse.

la communication avec les kiwis: on commence à s'habituer à l'accent et on arrive à peu près à se faire comprendre.

les visites, rando, paysages: super.

les déplacements en ville et les automatismes de la vie quotidienne: ça n'est pas encore au top. Il faut encore réfléchir quand on traverse la route pour regarder du bon côté l'arrivée des voitures. Sur les trottoirs, les escalators, dans les couloirs... toujours se mettre à gauche pour croiser quelqu'un => keep left! c'est comme sur la route. Pour verrouiller les portes, des sanitaires par exemple, il faut tourner dans l'autre sens que chez nous. Quand on croise ou rencontre quelqu'un: c'est "hi" quand on arrive, "bye" quand on repart ... on s'y fait petit à petit. Le plus génial à Auckland c'est pour traverser les carrefours quand on est piéton et qu'il y a des feux: tous les feux passent au rouge en même temps pour les voitures, et au vert pour les piétons. Ils peuvent alors traverser dans tous les sens, y compris en diagonale. C'est très pratique, sécurisant et on s'y fait très vite!

Arrivés à l'aéroport de Christchurch, un taxi nous emmène chez Wendekreisen où nous prenons possession de notre petite maison pour les 6 semaines à venir. Là, il faut faire bien attention en démarrant: keep left! : de nouveaux automatismes sont à acquérir pour Bernard.

On file au camping pour vider les valises et ranger nos affaires, puis direction le "Countdown" pour les grosses courses de début de vacances.

 

Journée de transition bien remplie! demain on part pour le lac Tekapo et les Alpes néozélandaises.

 

Dimanche 12 mars

 

C'est parti pour le lac Tekapo à environ 3 heures de route. Nous traversons d'abord les grandes plaines agricoles du Canterbury, tout au long de la route, du bétail, des moutons. Puis bifurcation vers les montagnes. Là nous traversons un immense plateau désertique, avec des paysages proches, d'après les guides touristiques, des hauts plateaux d'Argentine. Il faudra que nous allions voir en Argentine pour comparer.

Le ciel se couvre, nous espérons que le soleil réapparaîtra au lac Tekapo pour pouvoir le contempler sous son meilleur jour.

Arrivés au lac nous allons voir la "Church of the good Shepherd (Chapelle du bon pasteur). C'est une petite église interconfessionnelle bâtie en 1935 sur le bord du lac.

Il y a une baie vitrée derrière l'autel et les fidèles, face au lac, ont droit à une vue "divine" sur le lac et les montagnes.

Après installation au camping-car il faut recharger batterie, ordinateurs, téléphones, appareil photo... (hier nous étions sur un emplacement sans courant et la batterie du camping-car semblait un peu faiblarde), nous partons en balade sur les bords du lac et au village. Le soleil revient et essaye de s'imposer face aux nuages qui s'accrochent.

Nous espérons pouvoir regarder les étoiles ce soir si le ciel se dégage. En effet, nous sommes dans l'une des plus vastes réserves de ciel étoilé au monde. Le lac Tekapo est au cœur de "l'Aoraki Mackenzie International Dark Reserve". Il paraît que la pollution lumineuse y est minimale et les étoiles de l'hémisphère austral incroyablement lumineuses.

Impossible de mettre en ligne ce soir, connexion internet inexistante !


Lundi 13 mars:


Pluie pendant la nuit, temps maussade au réveil. Nous n'avons pas pu admirer le ciel étoilé hier soir.

Nous allons quand même monter au Mont John où se trouve l'observatoire. Malgré la météo brumeuse, la vue est magnifique. Mais nous n'allons pas y rester longtemps car le vent souffle fort et il fait froid.

Sur la route qui mène au lac Pukaki et au Mont Cook, le ciel se dégage et la chaleur revient. Le lac est turquoise. Difficile de croire que la couleur est naturelle. De minuscules particules de limon glaciaire en suspension dans l'eau captent la lumière du soleil et donnent cette couleur bleu/vert aux lacs Tekapo et Pukaki. L'eau de ces lacs provient essentiellement de la fonte des nombreux glaciers.

Après nous être installés au camp du "White Horse Hill", nous partons à la découverte de l'environnement. Quelques kilomètres jusqu'au Lac Mueller, au pied du glacier du même nom qui domine le camp. Nous montons également sur une butte d'où l'on voit le sommet de l'Aoraki/Mont Cook au soleil couchant et où un monument a été érigé en souvenir de tous les alpinistes qui ont péri pendant une expédition sur le Mont Cook.

L'Aoraki/Mont Cook est, avec une altitude de 3724 mètres, le sommet le plus haut de Nouvelle Zélande. Dans le Parc National Aoraki/Mont Cook se trouvent 19 des 23 sommets de plus de 3000 mètres des Alpes du Sud et une quarantaine de glaciers rejoignent les vallées glaciaires.

Le Mont Cook donne naissance au glacier Hooker sur le versant ouest et alimente sur le versant Est le glacier Tasman, le plus long de Nouvelle Zélande. Nous espérons le voir de plus près demain car nous avons réservé un vol en hélicoptère au dessus des glaciers avant de nous installer au camp. Mais pour cela il faudrait que d'autres personnes choisissent le même circuit que nous car les vol emmènent au minimum trois personnes pour que ce soit rentable , et aussi que la météo le permette.

Ce soir, le ciel est entièrement dégagé, nous pouvons admirer la voûte céleste. Magnifique. Nous n'avons jamais vu autant d'étoiles et aussi brillantes.


Mardi 14 mars


Lever tôt ce matin. Cinq degrés dans le camping-car. Nous n'avons pas réussi à mettre le chauffage diesel en route hier soir, il semblerait que la batterie soit trop faible. Heureusement que nous avions pris nos sacs de couchage, ils ont bien complété la couette néozélandaise.

Il fait froid mais nous nous réchauffons vite. Nous préparons toutes les affaires pour être prêts à "décoller" en cas de coup de fil de l'aéroport.

Déception à 9h, le responsable nous appelle pour nous dire qu'il n'y a pas de possibilité de vol le matin, qu'il nous appellera vers 12h30 pour dire si c'est possible l'après-midi.

Nous décidons donc de faire Le Hooker Valley Track, 10 km jusqu'au lac Hooker au pied du glacier du même nom.

Nous suivons ce chemin très fréquenté, traversons 3 passerelles et sommes presque arrivés au lac quand mon téléphone sonne. Est-ce que nous pouvons être à 12h15 à l'airport pour un vol à 12h30? OUIIII..., on va se dépêcher de redescendre, tant pis pour le glacier et le lac Hooker, on les verra du ciel!

Ça a été chaud! on est arrivés à temps et on a appris en arrivant que l'on était surclassés et qu'on allait faire le grand circuit d'une heure au dessus des glaciers et du mont Cook (au lieu du moyen circuit de 40 mn).

Ça a été WAOUH! On en a pris plein les yeux. On n'a rien compris de ce que nous disait le pilote dans le casque, mais c'était génial quand même.

L'hélicoptère s'est posé sur le glacier Tasman: depuis où on était, on pouvait faire 17 km de descente à ski. Il y avait 180 mètres de glace sous nos pied, et un peu plus bas, au plus épais, 600m de glace. Le glacier fait 23 km de long, 4 km de large et recule en moyenne de 100m par an.

On en gardera un souvenir impérissable.

Pour compléter cette belle journée, petite rando de 4,5km au pied du glacier et du lac Tasman pour voir ce qu'on a vu du ciel: quantité d'icebergs qui flottent sur le lac qui s'est formé dans les années 70 suite à la fonte du glacier.

On quitte le parc national avec plein de souvenirs, plein de photos qu'il va falloir visionner, sélectionner avant de pouvoir les mettre en ligne.

Nous reprenons la route en soirée pour le bout du lac Pukaki où nous avons déjà fait une halte lundi midi et où nous passerons la nuit.


Mercredi 15 mars


Lake Pukaki => Dunedin: 265 km

Nous quittons la haute montagne et traversons des paysages de moyenne montagne avec de larges vallées agricoles et d'élevage: des vaches, des cerfs, des alpagas, des moutons, des moutons, des moutons...

Deux sortes de pâturages pour les moutons: sur de grandes étendues à flanc de montagne dans l'herbe sèche ou au fond de la vallée où l'herbe est bien verte car il y a partout des arroseurs (intégrés dans le sol ou rampes hors sol). Impressionnant! L'eau qui descend des glaciers est abondante.

Pendant notre arrêt repas de midi j'en profite pour téléphoner chez Wendekreisen pour notre problème de chauffage. D'après les codes affichés lors de la mise en route le technicien confirme notre diagnostique: c'est bien la batterie de la cellule qui est en fin de vie. Nous avons rendez-vous dans un garage de Dunedin demain pour la changer. Encore un problème réglé!

Il restera celui du klaxon qui se met à crier de façon intempestive ainsi que la cellule qui se referme toute seule sans rien nous demander malgré toutes les désactivations effectuées. Nous allons vivre avec!

En fin d'après-midi nous nous arrêtons au bord de mer et descendons sur la plage voir les Moeraki Boulders, ces grosses pierres toutes rondes posées dans le sable. Nous avons de la chance, la marée est basse et nous pouvons les approcher et même grimper dessus pour Bernard!

Arrivés à Dunedin, direction le camping où nous allons passer deux nuits car demain nous irons faire changer la batterie et nous ne savons pas encore combien de temps cela va prendre.


Jeudi 16 mars


Nous laissons le van au garage pour quelques heures car le garagiste n'a pas les mêmes batteries que celles de la cellule et doit demander l'accord du loueur avant de procéder à l'échange.

Nous partons donc à pied visiter la ville.

Arrivés à l'Octagon, place centrale octogonale de la ville, nous tombons en plein sur la fin d'une manifestation pour l'éducation. Il n'y a pas qu'en France qu'on demande des fonds pour l'éducation et la revalorisation du métier d'enseignant. Il y a un orchestre étudiant qui assure la partie musicale de la manifestation: à côté d'eux, la sono de la CGT ne ferait pas le poids!

Dunedin est la septième ville du pays avec 120000 habitants. La ville a un héritage écossais et a même son tartan. C'est également une ville universitaire animée.

Dunedin (Nouvelle Edimbourg) a été fondée en 1846. Elle conserve de nombreux édifices datant de la ruée vers l'or des années 1860.

Nous avons visité la cathédrale anglicane St Paul, seule église de Nouvelle Zélande ayant une voûte en pierre, puis la magnifique gare ferrovière (malheureusement en rénovation extérieure), ainsi que bien d'autres imposants bâtiments. Et puis on a mangé un bon Fish and Chips dans un petit resto du centre.

Après avoir récupéré notre camping-car, nous avons fait un petit tour sur la presqu'île d'Otago mais avons vite fait demi-tour car il a commencé à pleuvoir. Nous ferons le grand tour demain.


Vendredi 17 mars


Il a plu toute la nuit et fait beaucoup de vent, mais ce matin le temps est presque beau.

Au fur et à mesure de notre avancée sur la route du bord de mer de la Péninsule d'Otago, le soleil et le ciel bleu reviennent. Nous allons jusqu'au bout de la presqu'île: la Pointe Harrington et le Royal Albatross Centre à Taiaroa Head. C'est là que nous espérons voir planer au dessus de nos têtes les albatros royaux présents uniquement sur ce site et sur les îles Chatham à l'Est de la Nouvelle -Zélande.

Nous en voyons quelques-uns voler au loin sur la mer. Nous allons donc faire la visite du centre dédié à ces grands oiseaux.

Mais auparavant nous descendons jusqu'à Pilots Beach où nous passons un moment à regarder les otaries à fourrure qui se prélassent au soleil.

Après le repas, nous allons faire la visite.

L'albatros royal adulte pèse environ 9 kilos, a une envergure de 2,90 à 3,50 mètres et une espérance de vie de 42 ans. Il niche tous les deux ans et pond un seul oeuf fin octobre/début novembre. Les deux parents couvent alternativement par périodes de quelques jours pendant les 11 semaines de l'incubation. Il y a eu six naissances cette année fin janvier, et les petits que nous voyons ont donc environ 7 semaines. Ils quitteront le nid quand ils auront 36 à 37 semaines..

Nous avons beaucoup de chance. Un vent fort s'est levé et les albatros aiment ça. Nous allons les voir passer et repasser devant nous et au dessus de nos têtes. Nous voyons aussi une mère revenir au nid pour nourrir son petit.

Dans la deuxième partie de la visite, nous visitons le fort de défense militaire construit au 19ème siècle par peur d'attaques russes. Nous ne sommes que tous les deux avec la guide et nous pouvons comprendre les explications car elle fait bien attention de parler lentement et avec des phrases simples. Elle nous emmène ensuite dans la "vigie" du fort à deux mètres de laquelle se trouve un nid avec un petit et sa mère. On assiste même à des tentatives de drague de la part d'un mâle qui atterrit juste à côté. Mais il est vite éconduit! On n'a vraiment pas regretté d'avoir fait cette visite!

Après notre retour au camion, les éléments se déchaînent: pluie, vent... on ne voit plus grand chose. Nous allons quand même essayer de voir les lions de mer et les manchots à yeux jaunes à Sandfly Bay. Nous voyons 3 lions de mer, pas de manchots, et nous revenons tout mouillés de la promenade.

Nous quittons la Péninsule d'Otago pour continuer vers le sud et nous nous arrêtons pour la nuit à l’hippodrome de Mosgiel à quelques kilomètres au sud de Dunedin. Peut-être pourrons nous assister à l'entraînement des chevaux de course demain matin!


Samedi 18 mars


Comme chaque matin, le beau temps est revenu. Les chevaux sont déjà à l'entrainement quand nous ouvrons les rideaux. C'est un grand hippodrome: la piste fait 1400 mètres. Mais il n'y a pas de compétition aujourd'hui, seulement de l'entraînement.

Nous n'avons pas été dérangés cette nuit car nous étions seuls sur l'aire de camp.

Après quelques courses (il faut bien manger!) nous reprenons la route pour les "Catlins".

C'est une région où alternent collines, pâturages, forêts très denses qui descendent jusqu'à la mer, chutes d'eau, falaises, plages de sable....

Nous commençons par Nuggets Point (Tokata en langue maorie) et son phare construit dans un cadre superbe sur un promontoire vertigineux, aux pieds duquel les otaries se prélassent sur les rochers ou jouent dans l'eau. Nous prenons le temps de les observer avant de continuer notre route vers les Purakauni Falls. Pour y arriver il faut traverser à pied une forêt de podocarpes et de hêtres argentés. Au pied de la chute d'au, une sirène légèrement dénudée faisait des selfies et nous a proposé de nous prendre en photo. Je l'ai également photographiée avec son téléphone et après notre départ elle a continué à prendre des poses et à se photographier! Le seul regret de Bernard: ne pas avoir pensé à prendre une photo d'elle avec son portable!!!

Entre deux visites, petit arrêt au bord de la route pour assister au combat de 3 béliers. C'était violent. J'ai fait une vidéo que je mettrai en ligne plus tard.

Direction ensuite les falaises de Waipiti Beach et ses grottes. Les Cathedral Caves sont célèbres pour leur profondeur et leur hauteur: 30 mètres pour la plus haute. Nous avons la chance d'arriver à marée basse. Les grottes ne sont accessibles que pendant trois heures pendant lesquelles l'océan se retire suffisamment pour pouvoir y aller à pied.

Les horaires de visite dépendent donc des horaires des marées. Les grottes se situent sur un terrain privé géré par une fondation maorie. Pour y arriver, on traverse une magnifique forêt de conifères et de fougères arborescentes.

Après cette visite, il est tard et nous nous arrêtons sur une aire gratuite à Waikawa.

Demain matin nous irons voir la forêt pétrifiée de Curio Bay ainsi que les dauphins d'Hector à Porpoise Bay qui se trouve à quelques kilomètres. Ensuite direction Invercargill et le stade de rugby pour assister à un match entre les Highlanders d'Invercargill et les australiens de l'équipe Western Force de Perth . Nous avons bien sûr déjà les billets!


Dimanche 19 mars


Grand soleil au réveil. Nous essayons de démarrer tôt pour arriver dans les temps au Rugby Park Stadium d'Invercargill. Le match commence à 15h35 (étonnant comme horaire!) et nous aimerions pouvoir nous installer à un camping situé à moins d'un kilomètre du stade avant de nous y rendre.

Après quelques kilomètres, la plage de Porpoise Bay où nous allons voir nager les dauphins d'Hector. Ces petits dauphins dont il ne subsiste plus que 7000 individus ont l'habitude de s'amuser dans les rouleaux près du rivage. Nous en apercevons quelques-uns qui nagent à proximité de surfers. Il faudrait aller se baigner pour les approcher, mais l'eau est froide et nous n'avons pas de combinaisons.

Il paraît qu'on peut aussi voir des manchots à œil jaune, mais c'est comme les platypus en Tasmanie, on nous en promet depuis la Péninsule d'Otago presque à chaque plage mais on n'en voit jamais!

A Curio Bay nous allons voir des fossiles d'arbres. La mer les recouvre à marée haute et elle est en train de monter. Au Jurassique, il y a 180 millions d'années, lorsque toutes les terres de la planète étaient regroupées en un unique continent, le Gondwana, les coulées de boues volcaniques ont pétrifié les troncs d'arbres et toute la région a dérivé sous la mer avant de réapparaître à la surface il y a seulement quelques millions d'années.

Ensuite, nous allons au bout de la terre avant l'antarctique: Slope Point. Après le parking, nous devons traverser un parc à moutons pour arriver au panneau qui indique la direction du Pôle Sud. A ce point nous sommes à 4803 km du Pôle. Nous avons de la chance, le vent du sud ne souffle pas. Quand on regarde les arbres qui sont aux alentours, on se dit qu'il doit être violent et fréquent.

Après cette étape au bout du monde, nous traversons de grandes étendues de pâturages où bétail et moutons sont très présents avant d'arriver à Invercargill, 60000 habitants. Nous y assistons au match de Rugby entre l'équipe qui reçoit: les Highlanders et l'équipe australienne de Perth: la Western Force. Arrivés assez tôt, nous pouvons voir l'échauffement et les animations d'avant match. Et puis le coup d'envoi est donné. Dans un premier temps notre équipe est menée, mais elle se reprend vite et finit par gagner 43 à 35. Beau match et belle ambiance. Moi qui n'ai jamais rien compris au rugby, j'ai fini par intégrer une partie des règles et réussi à suivre et comprendre les actions et le jeu.

Après le match, retour sous la pluie au camping qui est heureusement à moins d'un kilomètre de là.