Mercredi 18 octobre :

Ciel tout bleu, température estivale, on part en suivant la route touristique pour Cape Jervis où nous prendrons le bateau pour Kangaroo Island. En arrivant en vue du port, nous voyons le ferry de midi qui s’éloigne. Nous allons prendre les billets. Pas de place pour nous avant le ferry de 19h ! Mais si on reste, il y aura peut-être une place avant en fonction du remplissage des bateaux de 15h, 16h, 18h. On espère ! Les chargements et déchargements des ferries sont un vrai spectacle : on voit passer deux camions pleins de moutons, des silos énormes, une moissonneuse batteuse, …et bien sûr camping-cars, caravanes, camions, tracteurs, bus et quelques voitures. Il ne reste plus qu’à attendre.

Les ferries se remplissent et nos espoirs de passer plus tôt sont déçus jusqu’à celui de 18h où, miracle, aucun gros camion ou véhicule très encombrant, et nous voilà embarqués.

Une heure gagnée. Heureusement car le ciel se couvre, la pluie arrive et la nuit ne tardera pas. Il nous reste une petite heure de route jusqu’au camping. Pas de souci, malgré l’arrivée tardive, le camping est déjà réservé et une enveloppe nous attend à la réception avec les codes pour les sanitaires et le numéro d’emplacement.

 

Jeudi 19 octobre :

Motivés pour nous lever tôt, on arrive de bonne heure au Seal Bay Conservation Park : on va voir les lions de mer (à ne pas confondre avec les otaries à fourrure que nous verrons l’après-midi). Le temps est magnifique mais le vent est frais. Nous choisissons de faire le parcours avec un ranger, ce qui nous permettra d’approcher les lions de mer à une dizaine de mètres. Il y en a un peu partout, sur la plage, mais aussi dans les fourrés où ils sont protégés du vent. La plupart sont assoupis, d’autres vont dans l’eau ou en ressortent. Ils sont fatigués après avoir passé trois jours en mer. Les mâles peuvent aller jusqu’à plus de 100km. Les explications du ranger sont très intéressantes, mais on n’a pas tout compris ! Nous avons pris beaucoup de photos et fait quelques films.

Après les lions de mer, direction la pointe ouest de l’île et le Flinder Chase National Park. Nous nous arrêtons à Rocky River, ancienne ferme où se trouve le centre d’accueil du parc. Nous suivons un sentier de découverte de la faune, de l’environnement et les conséquences (bonnes et mauvaises) du grand incendie qui a eu lieu en décembre 2007 et a brûlé une grande partie des forêts du parc. Au cours de ces 5 kilomètres de marche nous rencontrons : 3 grands lézards peu farouches (environ un mètre de long), beaucoup d’oies du Cap Barren, des kangourous à long poils bruns, des wallabies, des koalas, des fourmis géantes, mais toujours pas de platypus ! (et pourtant il paraît qu’il y en a 300 dans la Rocky River).

Nous reprenons la voiture pour aller jusqu’à l’extrémité sud du parc : le Cape Couedic et son phare de 1906, et là nous découvrons l’Admiral Archs creusée par les vagues et une importante colonie d’otaries à fourrure de Nouvelle Zélande. Il y en a partout, des mâles, des femelles, des juvéniles, et on peut les observer depuis une passerelle sans les déranger. On prend beaucoup de plaisir, malgré le grand vent froid, à les regarder se dorer au soleil ou se battre pour les mâles qui défendent leur territoire. Et là encore on a pris beaucoup de photos et fait quelques films.


Vendredi 20 octobre :

Bon début de journée sans stress : on a pris le bateau puis longé la côte pour rejoindre Adélaïde.

L’après-midi a été moins zen : passage chez Britz, le loueur de notre camping-car, pour régler des problèmes de phares et de GPS. Les phares sont réparés, mais le problème de GPS n’est pas réglé et nous n’avons plus de WIFI depuis cet après-midi, la recharge que nous avons faite n’étant pas prise en compte. Nous retournerons demain chez Britz si le problème ne se règle pas dans la nuit.

Ensuite il a fallu faire des courses car nous n’avions plus rien à manger, trouver une pompe à essence car la voiture avait soif et un distributeur de billets car nous n’avions plus de liquide, et chercher un camping, car le soir était proche et ce n’est pas facile dans une grande ville quand on n’a plus de WIFI. Le premier était hors de prix, l’accueil du deuxième fermait à 16h et il était déjà 18h30, le troisième était également fermé mais il y avait un numéro à appeler pour les arrivées tardives. Ouf ! Comme ce camping a le WIFI gratuit, je vais pouvoir mettre à jour le blog !