Dimanche 3 décembre :

Premier jour à Singapour. Après le métro « nickel » dont les voies dans les stations sont protégées par des portes qui ne s’ouvrent que lorsque le train est arrêté, nous arrivons sur l’Esplanade et découvrons une vue superbe sur la Marina, les buildings, le stade, l’Opéra, le Théâtre en plein air, le Musée des arts et des Sciences, le Merlion (tête de lion et corps de poisson, emblème de la ville) … et le fameux Marina Bay Sands, magnifique prouesse architecturale. Après l’Australie, on continue à en prendre plein les yeux !

Après un bon repas dans un petit restau pas cher au bord de la Singapor River, nous nous promenons un peu dans le quartier des affaires jusqu’au quartier chinois. Puis nous sommes montés en haut de la tour « One Raffles Place », la plus haute de Singapour, pour boire un verre au bar Altitude situé au sommet. De là-haut, 280 mètres au-dessus du sol, on a une vue sublime sur la ville. Il fait très chaud, mais ça en vaut vraiment la peine. On y est restés quelque temps pour assister au coucher du soleil et au spectacle son et lumière sur la baie après la tombée de la nuit, tout en discutant avec deux jeunes Colombiens très sympathiques travaillant dans l’Arizona chez DHL. Nous avons assisté une deuxième fois au spectacle une heure plus tard, cette fois depuis l’Esplanade.

Au retour à l’hôtel vers 22h on en avait « plein les bottes » !

 

Lundi 4 décembre :

Singapour, Cité Etat de plus de 5 millions et demi d’habitants avec une densité de 7900 habitants au km2 est située sur une île à l’extrême sud de la Péninsule Malaise et au nord de l'Indonésie. Contrairement à l’Australie (3,2 habitants au km2) où l’habitat est presque exclusivement horizontal, la population de Singapour vit essentiellement dans de grands buildings. La ville se situe à peine au nord de l’Equateur et il y fait chaud et humide. Ce matin, le ciel est couvert et l’hygrométrie est à plus de 80%.

Nous nous rendons à Little India, l’un des quartiers ethniques de la ville. Le moins que l’on puisse dire est que l’ambiance est totalement différente de ce qu’on a vu hier. Beaucoup d’animation, des voitures et camionnettes qui klaxonnent, des vieilles échoppes, des temples Hindou, beaucoup de bijouteries avec des bijoux en or jaune très voyants, des tailleurs et marchands d’étoffes aux couleurs vives et les odeurs d’épices.

Nous nous rendons ensuite en métro au Marina Bay Sands Hotel. Le réseau du métro permet de se rendre facilement à tous les points d’intérêt pour un tarif très correct (1,70 dollar de Singapour ce qui fait environ 1,10€).

Nous sommes curieux de voir l’intérieur de ce bâtiment géant qui se trouve être un hôtel de luxe de plus de 2500 chambres et suites. Le hall est immense et fait toute la longueur du bâtiment. On reste admiratifs devant la prouesse des architectes. Nous prenons un ascenseur qui nous emmène au 56ème étage sur la plate-forme. Impossible d’accéder à la piscine à débordement de 145 mètres qui est au même niveau, car elle est réservée aux clients de l’hôtel. Depuis là-haut, nous avons une vue sur le port, la baie et l’esplanade, mais également sur les jardins et les deux dômes où nous nous rendrons un peu plus tard.

En soirée, nous assisterons pour la 3ème fois au son et lumières, cette fois de la plateforme au pied du Marina Bay Sands et c’est de cet endroit qu’on voit le mieux tous les effets de lumières sur les jets d’eau. Encore une belle journée bien fatigante. Demain, dernier jour, il faudra rentrer plus tôt à l’hôtel pour refaire les bagages.

 

Mardi 5 décembre :

Ce matin il pleut quand nous quittons l’hôtel. Nous n’aurons pas promené un parapluie pour rien pendant plus de trois mois ! Matinée et repas de midi à China Town. Le repas est tellement copieux que nous repartons avec un « doggy-bag ». Ce sera pour ce soir à l’hôtel ! Nous visitons le musée "China Town Heritage Centre" qui nous en apprend un peu plus sur l’histoire de Singapour et plus particulièrement du quartier chinois. Le quartier chinois, comme celui de Little India est très vivant. Des maisons basses au milieu des buildings, des temples bouddhistes, des rues colorées et pleines d’odeurs …

Ensuite une petite promenade en bateau sur la rivière Singapour et la Marina qui nous offre un autre point de vue sur les bâtiments et nous permet de nous rafraîchir et reposer un peu, car on en fait des kilomètres en une journée !

Puis retour à l’hôtel en passant par une partie de la ville où nous ne sommes pas encore allés.

C’est la fin de notre aventure. Snif ! Demain, nous prendrons l’avion tôt le matin, direction Paris via Dubaï, et nous arriverons vers 19h30 heure française à Roissy. Nous nous préparons au choc thermique, mais nous avons encore du mal à réaliser que jeudi soir nous serons rentrés à la maison. On ressort de la valise les pantalons, pulls et parkas !


Mercredi 6 décembre :

C’est la Saint Nicolas et le jour de notre retour sur le sol Français. Lever dès 5h20, la journée va être longue en tenant compte du décalage horaire de 7h entre Singapour et la France et des 15 heures cumulées de vol entre Singapour et Paris. Voyage sans problème avec escale à Dubaï, pas de tracasseries douanières, pas de dépassement du poids de bagages, pas de retard à Dubaï et nos bagages étaient tous là à l’arrivée à Paris. La 2ème partie du voyage a été beaucoup plus confortable que la première car nous étions dans un Airbus A380 avec plus de place que dans le Boeing 777 et beaucoup de sièges qui n’étaient pas occupés. Nous avions donc trois sièges pour nous deux.

Arrivés à Dubaï nous avons appris par SMS la nouvelle de la mort de notre Johnny national et, bien sûr, à l’arrivée à Paris il a fallu s’habiller plus chaudement. Heureusement nous n’avons pas eu à attendre la navette pour l’hôtel.

Demain après-midi nous rentrons à Saint-Etienne. Il nous restera à faire un petit bilan du voyage sur le blog! En attendant, nous allons essayer de récupérer un peu du décalage horaire.


Jeudi 7 décembre :

Il fait froid et la gare TGV de Roissy est pleine de courants d’air. Les voyageurs sont frigorifiés, enfoncés dans leurs manteaux et écharpes, ils ont tous l’air éteints ! Une annonce est faite régulièrement aux haut-parleurs pour informer les voyageurs qu’en raison de problèmes informatiques les affichages sont erronés. On s’en était rendu compte, car notre train affiche un numéro de vol ! En attendant, on se gèle ! Nous ne sommes plus habitués au froid, c’est un peu brutal pour moi. Bernard, lui, trouve qu’il ne fait pas si froid que ça ! Si on avait su, on aurait quitté l’hôtel plus tard ! Avant de prendre le train, je cherche les toilettes. Quand je finis par les trouver, je me retrouve le bec dans l’eau car l’entrée est payante et comme je n’ai pas de monnaie, je suis refoulée : « il y a des échangeurs de monnaie dans la gare » (débrouille toi pour en trouver !). Bienvenue en France ! On n’avait plus l’habitude ! Je me mets à la place des touristes étrangers qui arrivent en France, quel accueil ! Heureusement, le petit vendeur de sandwichs a le sourire, ça réchauffe un peu. Un quart d’heure avant le départ du TGV on sait enfin où le prendre, mais Vigipirate a condamné les ascenseurs qui descendent jusqu’au quai et avec tous nos bagages, les escalators, ce n’est pas évident ! Gare de Nancy, même combat, pas d’indications, heureusement qu’on connait un peu car autrement on serait encore dans le hall à attendre !

Heureusement que dans le train les contrôleurs sont charmants et qu’à la gare de Remiremont, un visage souriant nous attend : Papa nous ramène jusqu’à la maison. Cela fait « tout drôle » de rentrer, mais on est contents d’être arrivés. On sent un peu un vide… mais ça va vite passer et demain la vie reprendra son cours…

Il ne me restera plus qu’à faire un petit bilan de notre voyage et ajouter quelques vidéos que je n’ai pas eu le temps de « travailler » en Australie !